La gravité est une des quatres forces fondamentales de l’univers ainsi que la plus faible d'entre elle. Nous la rencontrons tous les jours : attraction des planètes, marées, attraction vers le sol. Mais bien souvent, ne nous en rendons pas compte car c’est un phénomène invisible. Voici quelques exemples :
Le fait qu’un objet plus lourd tombe plus vite qu’un objet plus léger est faux ! Si on fait tomber une bille ainsi qu’une boule de pétanque, elles toucheront le sol en même temps. De ce fait Galilée a faux et Einstein et Newton avaient raison.
Du coup plus les objets sont lourds, plus la force qui les lie est grande. C’est donc pour ça que nous sommes attirés par la Terre. Ainsi, la Lune est attirée par la Terre qui est elle même attirée par le soleil comme d’autres planètes du système solaire. Le soleil tourne lui autour du centre de gravité du système solaire qui tourne lui même autour du centre de la Voie Lactée.
D’après la théorie d’Einstein, l’espace et le temps sont deux parties d’une même chose : l’espace-temps. Nous allons donc représenter un espace-temps sous la forme d’une grille. Il faut imaginer que les corps ne flottent pas, mais qu’ils sont tous placés sur une grille. Ainsi plus l’objet sera massif et plus il déformera cette grille et moins l’objet sera massif alors moins il déformera la grille. Si l’on veut que notre planète tourne autour de notre soleil, il faudra que cette planète tourne à une vitesse suffisante autour du soleil afin qu’elle puisse tourner autour de notre étoile, mais sans s’en rapprocher, on dit alors que notre planète est sur orbite. L’équilibre de ces deux forces maintient notre planète sur une même trajectoire de sorte à ce que celle-ci tourne autour du soleil.
Schéma de l’orbite d’une planète et de sa force de gravité
Autrement dit, même si nous ne voyons rien à l’œil humain, les étoiles, planètes reposent bien sur
quelque chose.
Il existe aussi dans l’univers des étoiles mortes appelées Trou noir. À l’heure
d’aujourd’hui, on ne sait pas beaucoup de choses sur eux, mais tout ce qui entre dedans n'en ressort
jamais y compris la lumière. Les trous noirs aspirent les objets environnants, ils créent une
courbure de l’espace-temps et si comme expliqué précédemment, la vitesse de l’objet n’est pas
suffisante alors celle ci va être attiré par le trou noir jusqu’à temps qu’il soit englouti.
La théorie de la relativité d’Albert Einstein ne décrit pas que le comportement des astres, elle
permet aussi grâce à des calculs de prévoir divers comportements.
Schéma de l’orbite d’une planète face à un trou noir
Grace à la relativité génarale, nous pouvons désormais prévoir des phénomène tel que la trajectoire d'une planète ou d'une galaxie.
Cette formule est celle de la force gravitationelle. La force gravitationnelle est l'attraction entre des objets ayant une masse. La gravité est une force "faible", c'est même la plus faible des 4 interractions fondamentales
Tout d'abord nous savons que l'être humain est soumis à la gravité terrestre lorsque celui-ci est présent sur la planète terre. L'être humain a évolué avec cette gravité, de sorte que leur organisme s'y est adapté. Ainsi lorsque l'être humain va dans l'espace il n'est plus soumis à la gravité terrestre, donc son organisme ne subit plus la même force. De ce fait le corps humain est exposé à la gravité spatiale, ayant pour conséquence des modifications physiologiques pouvant être observées au retour de l'homme sur Terre comme : l'agrandissement de quelques centimètres de la colonne vertébrales des astronautes, les os qui deviennent plus légers, la perte de volume de leurs jambes et l'atrophie des muscles dans leur ensemble, leur visage enfle, les veines de leur cou se gonflent et leurs yeux rougissent, leur sens de l'équilibre est également modifié, la réduction de l'oxygénation, et parfois une fatigue qui s’accroît ; il arrive également que l’organisme réagisse différemment aux médicaments. Ces effets physiologies sur l’organisme ont pu être observé grâce aux séjours de longue durée de cosmonautes comme Valeri Polyakov , Sergueï Avdeïev ou encore Sergueï Krikaliov ; ayant été dans les stations orbitales Mir , Saliout et ISS .
Ces différents changements physiologiques observés lors de long voyage peuvent s’expliquer par l’absence de gravité, ou une gravité moins importante que la gravité terrestre.
La modification de la structure osseuse
Ainsi l’organisme humain va s’adapter à cette modification gravitationnelle. Dans un premier temps, le corps humain n’étant plus soumis à la même force que celle terrestre ; de ce fait, les vertèbres de la colonne vertébrales ne sont plus compressées par la gravité terrestre. Elles s’éloignent donc les unes des autres, provoquant des douleurs dans le dos ainsi qu’un étirement de la colonne vertébrale d’environ 7cm. Mais cet agrandissement n’est pas définitif, puisque, de retour sur Terre, l’astronaute retrouve sa taille normale.
En revanche toute la structure osseuse est soumise à cette altération, les os deviennent plus légers et se fragilisent. Cela est dû à l’ostéopénie qui va avoir pour conséquence sur la structure osseuse une raréfaction osseuse, ainsi qu’une fragilisation des tissus osseux.
La cause de l’ostéopénie est la perte importante de calcium et de minéraux ; mais une partie du calcium servant à reconstituer les os passe dans le sang et est évacué par les urines, donc environ 100mg de calcium par jour est perdu, pour une réserve d’environ 1kg. Néanmoins, l’être humain a besoin d’un apport constant de minéraux pour rester en bonne santé et garder la solidité des os. Afin d’y remédier, les astronautes doivent avoir une alimentation riche en calcium, ainsi que la pratique d’activité physique.
Les modifications de la structure musculaire
L’atrophie musculaire est également un des effets, comme les muscles sont moins sollicités et le flux sanguin diminue dans l’espace, ils commencent à s’atrophier, notamment ceux des jambes, qui habituellement supportent tout le poids du corps. Cette atrophie entraîne une diminution des capacités fonctionnelles, ainsi qu’une augmentation de la fatigabilité des muscles des membres, avec des modifications importantes ciblées dans les muscles antigravitationnels notamment ceux situés dans le cou, le dos, les mollets ainsi que les quadriceps. Ainsi les astronautes vont subir la perte de 20% environ de leur masse musculaire, en l’espace de seulement 10 jours. On voit sur ces coupes transversales de muscles de rats qu’en apesanteur, les muscles s’atrophient :
Sur Terre
Dans l'espace
Ces effets nécessitent donc un programme strict d’activité physique à haute intensité réalisé sur de courtes durées de façon répétée dans la journée (1h d’activité intensive minimum est requise par jour). Cependant pour limiter ces modifications, il est essentiel que les astronautes aient une alimentation adaptée. Car l’anorexie a été observée chez la plupart des astronautes, malgré l’abondance des rations proposées et adaptées à la dépense énergétique ; le déficit calorique estimé peut atteindre 1330 kcal par astronaute de 70kg et par jour.
La modification de la circulation sanguine
Sur Terre, les différents liquides biologiques sont déplacés vers le bas notamment le sang grâce au système circulatoire et grâce au cœur. En revanche, dans l’espace, le sang ainsi que les autres fluides véhiculent plus facilement dans le corps des astronautes, mais ils se dirigent vers la partie supérieure du corps. Même si le cœur fonctionne de la même manière, cette mauvaise répartition sanguine entraîne le sang dans le torse et la tête, gonflant les veines du cou et du visage (qui enfle) et faisant rougir les yeux ; ainsi que la diminution du volume des jambes des astronautes.
De même, le nombre de globules rouges diminue (perte de 8% à 30% de leurs globules rouges), il s’agit d’une forme d’anémie qui cause une mauvaise oxygénation ; mais le cœur en est également un facteur. Le ventricule gauche se rétracte jusqu’à 10 % accentuant également la fatigue.
La modification du sens de l’orientation et de l’équilibre
Certains astronautes souffrent du “mal de l’espace” qui se traduit par des vertiges, des nausées, des vomissements et des sudations, pouvant altérer les performances des astronautes. Ce mal-être est causé par une modification de leur sens de l’orientation, leur oreille interne est bouleversée et ils ne parviennent plus à distinguer le haut du bas. Cela est dû au fait que notre cerveau reçoit des informations des yeux, des muscles ainsi que de l’oreille ; alors lorsqu’un astronaute quitte la terre, son cerveau reçoit les informations en se basant sur ses repères terrestres. Il s’agit donc d’une incompatibilité entre l’information transmise par le cerveau et l’information transmise par l’oreille interne. Cependant ce désagrément ne perdure pas puisque le corps s’adapte à ce nouvel environnement.
Il existe tout de même un traitement visant à réduire ces symptômes efficace chez la plupart des membres d’équipage. Il constitue en des injections intramusculaires d’antihistaminique, mais ce traitement peut entraîner des effets secondaires comme une altération de l’humeur et du sommeil, une diminution des performances.
Tous ces effets peuvent disparaître, suite au retour sur Terre des astronautes, à condition de réadapter leur organisme à la gravité terrestre grâce à une bonne rééducation.
Nous venons d’expliquer les différents impacts et conséquences que la gravité pouvait avoir sur le corps humain. Mais les plantes font également partie des êtres vivants. Alors, qu’en est-il pour eux ? La gravité joue-t-elle sur la direction de leur pousse, ou est ce grâce au soleil ?
Au cours de cette expérience nous allons voir si la direction que prend la pousse d’une plante est dûe grâce à la lumière ou à la gravité selon l’orientation de la plante et de la lumière.
Les graines se sont mises à germer durant une semaine entre deux cotons imbibés d’eau.
Le cintre sert de support pour maintenir retourné la bouteille.
Le collant percé sert de maintient pour la terre.
Les graines germées sont mises en terre.
Evolution de la pousse sur 15 jours.
L'agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA), a menée une étude appelée HydroTropi. Cette
étude visait à observer dans quelle direction poussaient les racines des plantes lorsqu'elles
étaient en apesanteur. C'est grâce à cette étude, que l'agence a constaté que les racines poussaient
à l'horizontal, ainsi que sur le côté, au lieu de verticalement vers le haut et le bas comme sur
Terre.
L’expérience a en effet montré la capacité qu’avaient les plantes de pousser dans des directions
différentes suivant leur exposition ou non à la gravité terrestre.
Un astronaute a tenté de faire pousser une plante en janvier 2016 En effet, Scott Kelly, a annoncé
sur Twitter le 18 janvier 2016 qu'une zinnia (fleur
comestible) a éclos dans la station spatiale internationale deux jours avant. La Zinnia fut la
première fleur à voir le jour dans l'espace. Il s'est d'ailleurs félicité sur le réseau en publiant
«Oui, il y a d'autres formes de vie dans l'espace».
Fleur Zinnia
Qu’est-ce que la gravité et ses impacts sur différents corps ?
Dans notre TPE, nous nous sommes interrogés sur les effets de la gravité notamment sur les planètes, ici en l’occurrence la terre, mais également sur les êtres humains et enfin les plantes.
Ainsi, nous avons remarqué que la gravité est omniprésente dans notre quotidien et qu’elle est complètement invisible. Sans elle, la vie ne serait peut-être jamais apparue. Sur Terre, c’est elle qui fait que nous puissions marcher n’importe où sans se rendre compte que depuis l’espace, nous avons la tête à l’envers. Grâce à la gravité, des planètes tournent autour d’étoiles, des satellites sont en orbite autour des planètes et plus généralement, les petits objets sont attirés par les gros.
Nous avons constaté des modifications physiologiques lorsque les astronautes ont été exposés à une gravité beaucoup moins forte. Dans l’espace, ils subissent des changements comme la modification de leur structure osseuse et musculaire, mais également de leur circulation sanguine, ainsi que de leur sens de l’orientation et de l’équilibre. Ces effets sont contraignants pour les astronautes mais en revanche, ils peuvent être ralentit, voir stoppés ; pour cela il faut un entraînement et une alimentation adaptée. Mais ces modifications disparaissent à leur retour sur terre grâce à une bonne rééducation.
De même, les plantes sont influencées par la gravité, comme démontré dans notre expérience. Mais que la gravité n’est pas non plus nécessaire puisqu’on a pu observer certaines plantes pousser dans l’espace. Ces observations marquent une avancée importante pouvant donc être utilisée afin de prolonger les opérations.
La gravité est de ce fait une force nous influençant (même à l’échelle planétaire), mais l’être humain n’est pas capable de la contrôler, pour cela il essais de la contrer par divers moyens.
De nos jours, l'accès à l'espace est possible grâce aux fusées porteuses multi-étages à propulsion chimique, mises au point durant la 2è moitié du 20è siècle, qui sont le seul moyen de sortir de la gravitation terrestre. Malheureusement ces engins imposent des contraintes et des limites du à l'absence d'autre moyens crédibles, ce qui nous amène à vouloir contrôler la gravité au lieu de se battre contre elle.
C'est ainsi que le professeur André Füzfa, chercheur, mathématicien et astrophysicien à l'Université de Namur a eu une idée d'expérience révolutionnaire validée par l'APS (société américaine de physique). André Füzfa estime que nous, humains, pouvons contrôler la gravité. Il souhaitait voir comment générer de la gravitation à volonté et comment le faire sur les bases de la technologie que nous connaissons déjà. Il avait expliqué dans une interview que « les champs magnétiques (ou électriques) sont les seuls candidats appropriés, puisqu'on les maîtrise en les faisant apparaître ou disparaître à volonté (ou presque). Cela va révolutionner notre façon d'étudier la gravitation ! Et ce sera aussi un moyen de l'utiliser pour notre technologie ! ». Ainsi il voudrait s'en inspirer pour réaliser son projet. Mais il explique ensuite que « cette expérience nécessite des moyens conséquents, de l'ordre de ce que l'on pratique actuellement en physique des particules ou dans les observatoires terrestres d'ondes gravitationnelles. » et que cette expérience devra être menée au niveau d'un grand pays ou d'un consortium international. Aujourd'hui, il recherche un « esprit de pionner qui osera investir pour relever ce défi qu'est la maîtrise de la gravitation ! » conclut-il.
Part 1 : Gravitation | ForceG. | Chaine Science Etonnante | Site Science Etonnante
Part 2 : Effet corps humain | Vie dans l'espace | Voyage dans l'esapce | Impesenteur
Part 3 : Fleur dans l'espace | Jardinage dans l'esapce | Plante dans l'espace | Nasa dans l'espace | Maitriser la gravité